Anamorphoses sociétales

Anamorphoses sociétales
Anamorphoses sociétales

Il y a quelque temps, lors d’une discussion, fut évoquée l’exubérance vestimentaire et colorée de notre contrée…

Sic…

À part ressembler au goudron gris en photo ci-dessus, il est clair que c’est pas la fête de la couleur.

Gris béton partout.

Du petit au trop grand cube, du moindre bout de tissu, du gris.

Ou alors du noir.

Je ne sais plus quelle expression dit qu’à force de rentrer dans le moule, ça ressemble à une tarte.

Mais il est clair que le style actuel est identique au 30 anamorphosé ci-dessus.

Plat, morne et moche.

Et dire qu’il y avait des créateurs renommés.

Sic !

Photo (c) James Jones

James Jones

Le retour du petit peuple des Feux Rouges.

Le petit peuple des Feux Rouges
Le petit peuple des Feux Rouges

Très grande surprise ce soir lors de ma pérégrination.

Outre d’entendre les grenouilles du coin, toujours plus agréables que les bruits urbains qu’on entend à longueur de journée,

Voici donc que je retrouve quelques visages connus dans le secteur.

Il faudra que je repasse les voir…

Photo (c) James Jones

James Jones

Véhicules d’exploration… Épisode Pilote

Renault 9... Souvenirs de chemins parcourus.
Renault 9… Nostalgie !

Ha la Renault 9…

Nostalgie, quand tu nous tiens.

Environ cinq ans après que je me sois installé dans ma nouvelle ville, et ayant quitté ma chambre du Foyer de Célibataires de l’entreprise qui m’emploie, pour un petit appartement (à deux cents mètres à peine de distance ^^), la question d’un petit véhicule a commencé à émerger.

Pas que d’utiliser le train n’était pas pratique pour moi, bien au contraire, mais pour me déplacer hors de lieux desservis par le dit transport, ça devenait un peu rock…

C’est alors que vers fin 2001, on m’a proposé une Renault 9.

Pas de bourse à délier, à part la carte grise (qui m’est revenue à 50€ ^^ ! Gratis quoi !). Cooool !

Bon, faut pas s’étonner non plus, elle était dans son jus.

Mousse qui avait poussé sur l’aileron arrière, peinture blanche qui partait en poudre, sièges qu’il a fallu changer (elle s’est retrouvée avec des sièges avant et arrière noirs, liserés rouges, et d’un confort, Mama Mia ! J’en ai plus retrouvé d’autres comme ça !), nettoyage de l’habitacle…

Et j’en passe ^^

Elle fut lavée, bichonnée, bref choyée aux petits oignons.

Cette R9 a dû faire presque tous les terrains d’équitation des Yvelines, et parcourir les routes du Val d’Oise, du Perche et de l’Orne idem. Les nationales comme les départementales, et les vicinales aussi tant qu’à faire.

En mode routière ou 4×4 (sans l’être !).

Et sans GPS, à l’ancienne, à la carte routière IGN et à la boussole, et une bonne dose d’observation des alentours.

Pique-nique sur le toit, ou ronflette itou.

Clair qu’elle consommait du huit litres au cent (super tout court…), cinq litres d’huile de boîte tout les cinq cents kilomètres…

… mais jamais une fumée suspecte.

Juste une légère propension à la fuite sous le moteur…

À la Lagaffe. Un chouia.

Et puissante en plus. Carburateur Solex. Le basique. Rustique mais oh terriblement efficace bien réglé.

Mais pas le truc « pseudo -écolo » (surtout Bobo du 75) franchement friendly. Du tout.

Je me rappelle d’un Paris Dieppe en trois heures, entre 110 et 130 km/h de moyenne…

Ha jeunesse intrépide ^^

Je n’ai pas la garder hélas.

Crit’Air et ses critères à la noix pas encore là, mais côté contrôle technique, trop de frais à prévoir.

Sa boîte de vitesses a fini par rendre l’âme, et le remplacement aurait englouti mon humble escarcelle d’alors.

Une autre petite voiture prit sa place plus tard.

Mais son souvenir me reste encore assez vivace.

Ma vieille R9 blanche et noire, aux jantes grises souris (ceux qui ont une deudeuche…) et boulons chromés…

Ci-dessous un possible look qu’elle aurait pu avoir si j’aurais pu la garder ^^. Rajoutez une galerie sur le toit avec petit coffre et deux roues de secours, une légère modification pour la rendre « 4×4 » (en gros, rehausse des suspensions, des pneus tout terrain), et une bande à carreaux noirs et blancs de chaque côté, juste sous la peinture bleue…

R-9 Tobrouk Modus Style
R-9 Tobrouk Modus Style

Oui je sais, je fais dans l’original…

…et ? C’est un Art de Vivre ^^

James Jones

Ils »communiquent…

Ils »communiquent…

En me promenant ce soir, j’ai été témoin d’une étrange scène…

Au loin, des lumières vertes très fines, qui scintillaient, s’allumant et s’éteignant suivant des temps variables…

… mais semblant aussi se répondre.

Je me suis approché.

C’était des vélos en libre-service.

Pas de bruit autour.

Juste ces lumières qui semblent se répondre entre elles.

À distance prudente, j’ai pu filmer quelques secondes.

Voici la vidéo…

Je vous laisse juger…

Vidéo Live (c) James Jones

James Jones

Le petit Monde.

Le petit Monde...
Le petit Monde…

Il existe plein de petits mondes tout autour de nous…

Mais nous ne les voyons pas.

Car nous sommes volontairement aveugles à ce qui est autour de nous, de part notre Ego pathétique.

Il faut savoir être humble face à cet univers (ou d’autres ?) qui nous entoure, et pour qui, nous ne sommes rien, absolument rien, même pas une poussière de poussière.

C’est dire la relativité de taille.

Et d’importance.

Prendre le temps d’observer.

D’écouter.

De sentir.

De ressentir ce que cet univers nous offre, sans rien demander en retour.

En photographiant ce rocher, avec ses herbes qui semblent lui faire une forêt devant ou dans ses « grottes » (ses petits trous pour les technocrates clonés et … Bref), j’ai eu l’impression d’être devant un tout petit Monde caché, invisible à la multitude humaine.

Dans ces grottes, il y a peut-être des minuscules cabanes, voire même des petites cités (toute échelle gardée), avec des petits chemins ou des rues, des personnes qui vaquent à leurs occupations, des véhicules de tout type, adaptés à cet endroit là…

Allez savoir…

Photo (c) James Jones

James Jones

Grenouilles, un petit « No(é)a, et un peu d’espoir…

A14 et grenouilles...
A14 et grenouilles…

Cet après-midi, je me suis retrouvé en vadrouille dans un jardin en bord de Seine, et historiquement jamais urbanisé (proximité du fleuve ? Inondations possibles ?) depuis des millénaires.

De fait, un terrain intact de toute construction, sauf un ancien mur (entre 18ième et 19ième siècle) en pierres (avec par endroit des vraies pierres de taille, blanches, provenant des carrières antiques qui étaient assez proches).

Ce jardin vit toujours, entretenu par des passionnés (et ça se voit dans l’Amour qu’ils portent à leurs plantes et au travail réalisé !), et dont ils prennent plaisir à en faire la visite à des écoles, des particuliers.

Du coup, j’ai profité de l’occasion pour m’enivrer de vertes senteurs et croquer des fleurs comestibles ^^

Et observer les jeunes générations, notre descendance dont nous devons prendre soin, futurs locataires (comme nous, combien de fois doit-on le rappeler… Sic !).

Il m’est alors venu une réflexion de l’observation.

Cette génération (ainsi que celles depuis les années 1990 à 2000) n’a pratiquement connu que des univers de béton et de goudron, des cubes sans couleurs, mornes, standardisés à l’extrême, malgré des discours et discussions au green washing et autres trouvailles technocrates.

On n’est pas loin d’en faire naître dans des cubes (on en est déjà au tube… Voir au container d’azote).

Pour reprendre une citation de Pierre Rabhi, celle qui dit qu’on étudie et grandit dans des boîtes, on vit dans des boîtes, on travaille dans des boîtes, et on finit dans une boîte…

Il est peut-être logique, que ces enfants soient perdus.

On leur offre quoi ?

Un univers standard, uniforme, gris, sans créativité (car non conforme au standard) ?

Ce n’est pas ça le monde, l’univers.

Les êtres vivants, dont font partie les humains, ont ceci de particulier qu’ils s’adaptent.

Ils s’adaptent car les milieux changent.

Et pour les esprits chagrins, ça ne date pas de maintenant. Ça fait des millions d’années que c’est ainsi et cela continuera encore des éons de milliards de milliards d’années…

… l’être humain sera déjà poussière d’atomes et oublié dans l’abîme des temps.

Mais revenons à nos enfants.

Là, ils étaient heureux, turbulents comme sont des âmes jeunes (et heureusement dites !!!).

Ivres de s’amuser et d’apprendre en pleine nature, réelle, concrète.

Ça, c’est le vrai apprentissage de la vie.

Voir autre chose, quelque chose de concret, d’ immémorial.

Et je sais d’expérience qu’un groupe d’enfants, ainsi emmené en pleine nature pendant quelques jours, devient plus sage.

Oui.

Car il va découvrir son monde, celui des histoires dans les livres (qu’on cite pourtant EN exemple à l’école MAIS dont on ne fait PAS vivre la réalité…), la nature, la vie en groupe, être vraiment avec ses amis et amies.

Bref, vivre son enfance libre.

Encadrée certes, mais libre de ces univers standard et surtout factices de bétons et de goudrons.

Je sais que certaines personnes auront les cheveux qui se dressent, car « mais il y a des tiques ! Ils peuvent avoir des allergies ! … Etc ».

Et alors ?

Vous êtes nés en couveuse stérile ? (PS j’ai connu des amis qui l’ont vécu, mais cela ne les a jamais empêché, bien au contraire, d’être les premiers à se jeter dans la boue gamin, chevaucher sa monture à fond en forêt et j’en passe)

Comment ont vécu vos parents ? Si vous êtes là, c’est qu’ils se sont adaptés (pas trop le choix non plus ^^).

Le goût de la vie est d’explorer son monde, de découvrir son univers, de faire des connaissances, tant de choses que de personnes, de se former son esprit et son âme, de trouver des amis et des amies, bref, de se faire des souvenirs d’enfance.

La seule chose qu’offre le béton est une névrose totale, et peu importe qu’on soit riche ou pauvre, et n’importe où sur Terre, sa croyance et autres choses encore.

Comme un petit pied de nez à cette … Chose qu’on appelle urbanité, un des enfants que j’ai surnommé No(é)a, m’a fait avoir de l’espoir.

Sa jeunesse intrépide, qui au début, lui faisait regarder les végétaux avec un peu de défiance, s’est muée en joie et amusement total.

Car pris au jeu, il a désherbé, avec force et passion, un bon bout de terrain.

Et non content de cela, il transportait son travail à plein bras.

Et s’il avait chaud, plouf ! Dans une bassine, la tête !

Et il était heureux.

Heureux !!!

Leurs professeurs aussi.

Car ils voyaient leurs élèves épanouis.

Pour moi, c’est l’espoir qu’il y ait une autre voie encore pour nos futures générations.

À méditer…

Photo (c) James Jones

James Jones

Dédicace et remerciements pour une professeure passionnée 😉 (et qui sait le transmettre à ses élèves)

A l’horizon pointent…

À l'horizon pointent les urbanités galopantes et les Noires Tours des Finances Obscures...
À l’horizon pointent les urbanités galopantes…

À l’horizon pointent les urbanités galopantes et les Noires Tours des Finances Obscures, qui dévorent sans limite et pour le profit à tout prix, tout les espaces vitaux à l’humanité, non nécessaires à leurs yeux…

… Autant les dits espaces verts vitaux que l’humanité.

Car oui, pour les Finances Obscures, l’humanité n’a aucune valeur.

Absolument aucune.

Photo (c) James Jones

James Jones

Ę-Møï

Mini robot toy
Mini robot toy

Ce matin, petites courses oblige, je me rends à un des rares (sic !) grands magasins ouverts le dimanche matin (justement).

Pfff…

Motivation à fond…

Bref.

Outre l’animation de mes yeux oscillant entre les célèbres remontées de sourcils de Spock et l’oeil écarquillé face à la montée en flèche hypersonique du montant des dites petites courses, j’ai pu observer une autre animation.

Celle d’un chariot de nettoyage des sols.

Qui allait et venait, impassible et calme face à l’agitation humaine autour de lui.

Non que le conducteur du dit chariot était d’une zenitude absolue.

Le dit véhicule n’avait pas de conducteur là, à sa place habituelle.

Le véhicule était en mode robot…

Un vrai Ę-Møï…

Bon, celui-ci il ne parlait pas.

Mais il bougeait un peu pareil, évitant les personnes devant lui ou sur les côtés (grâce à des capteurs).

Ses mouvements étaient plutôt lents, tranquilles.

Et je me suis posé une question.

Est-ce que eux aussi, les futurs Ę-Møï, n’auront pas des envies d’évoluer dans leur métier ?

Non, parce que au fond, eux aussi ils ont droit à un meilleur job.

C’est pas pour dire, mais ils peuvent être capable d’assurer ailleurs.

Non ?

James Jones

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