Seine en crue et Urbex – Épisode 3

Repérages - Les cartes
Repérages – Les cartes

Les cartes

Après les photos aériennes, voici le moment pour les recherches sur les cartes, avec un peu plus de détails précis (noms des lieux, routes ou chemins, bâtiments, etc…).

Pour le coup, j’ai pris plus de temps pour cela. Comme vous pouvez le voir ci-dessus, résultats plutôt concluants ^^ , imprimés et plastifiés. Et assez satisfait à la fois de mes recherches et des plans ainsi réalisés. Complets car ils contiennent les informations voulues, et graphiquement réussis car lisibles…

…Car pour cela, en version pur papier, il faut jouer plus finement car on peut vite zapper quelques détails. Trop grand et tout n’est pas précisé, et trop proche, ben un peu comme une loupe…

…tu vois bien les détails plus près mais pas plus fin, et surtout tu vois très bien ceux des caractères d’imprimerie 😁 !

Et oui, les cartes papiers, pour les petits biberonnés au numérique total, c’est pas Google Maps ou Géoportail, quand tu regardes de plus près, ça ne s’agrandit pas tout seul…

Pour ma part, ce détail n’en est pas un, car j’apprécie le luxe de détails indiqués sur ces cartes là, et je reste en admiration devant la patience des géographes d’antan, allant faire leurs repérages sur place, examinant et notant tout.

Il y a des métiers ou ce n’est plus une profession, c’est un sacerdoce, une passion, presque un chemin de foi…

Pour en avoir dessiné pas mal dans mes tendres années, pour des devoirs d’école, des exposés et que sais-je encore, il faut en avoir en effet, de la sainte patience.

Refaire la carte et ses contours, positionner le plus précisément possible ce qu’on a trouvé sur le terrain, avec les bons symboles (ça peut aider… à trouver réellement ce qui existe !), colorier avec les bonnes couleurs (si tu colore en bleu une forêt ou un champ, et en vert un ruisseau ou fleuve… Là… Problème !)

Mais quel plaisir de réaliser ainsi sa propre carte, que les lieux indiqués ou repris soient existants ou imaginaires, créer plus tard ses mappemondes à soi. Uniques.

De les tenir en main, et de s’aventurer dans la nature avec. Se prendre au jeu. De devenir un « vrai » explorateur (en herbe certes, mais voilà 😁), avec son petit barda sur le dos, et surtout SA Carte à soi, son plan vers quelque trésor, lieu… Ou ailleurs imaginaire.

À la lisière des rêves et de la réalité.

Photo (c) James Jones

James Jones

Publié par James Jones

Curieux insatiable des vieux chemins, aussi sur rail, route, sur l'eau ou dans les airs. Juste envie de redonner un peu de lumière aux histoires vécues de ces lieux de passage et à ceux qui les ont empruntés...

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